Instant chouinerie bis

Bon bon bon, on y est. Je savais bien qu'il y avait anguille sous roche et que toutes ces galères de santé bizarres n'annonçaient rien de bon. Je n'ai pas très envie de rentrer dans le détails des noms compliqués et des conséquences merdiques. Mais en gros, c'est une maladie génétique dans une forme atypique et il y a de grandes chances que ça impacte mon espérance de vie.

C'est une espèce de grosse baffe invisible. Allez hop, on est reparti dans les angoisses de mort et compagnie. C'est fou comme on s'imagine que la vie nous est acquise jusque dans nos vieilles années. Alors certes il me reste sans doute encore des années à vivre mais dans quelles conditions vais-je vieillir ? Je peux clairement dire que ça me donne de sacrées sueurs froides/chocottes/jetons et consoeurs.  Et puis ça raccourcit quand même sacrément le temps disponible pour faire tout ce que j'avais prévu/envie de faire.

Il faut du temps pour accepter. Il faut savoir s'entourer. Ne pas attendre la retraite pour faire ce que l'on a envie. Prendre soin de soi, de sa tête, de son corps. Ok. Mais bon quand même ça aurait été chouette d'avoir une vie simple.

Tâchons maintenant de déjouer les pronostics...